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Bilan de Devoxx France 2012

Thierry

La première édition de Devoxx France (2012) étant maintenant terminée, les organisateurs nous font partager leur bilan de l'événement. Commentez Donner une note à l´article (5)

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I. Introduction

Devoxx, la « conférence pour les développeurs passionnés », s'est déroulée à Paris, pour la première fois, du 18 au 20 avril dernier. Une partie de l'équipe de Developpez.com était présente pour l'occasion. Un récapitulatif de Devoxx France 2012 est d'ailleurs disponible sur le blog.

Un peu avant la conférence, Antonio GoncalvesInterview d'Antonio Goncalves à l'occasion de Devoxx France, Hugo LassiègeInterview d'Hugo Lassiège, du comité de sélection des présentations pour Devoxx France et Nicolas MartignoleInterview de Nicolas Martignole, organisateur de Devoxx France avaient répondu à quelques questions à propos de l'événement à venir, son organisation, la sélection des orateurs, etc. Comme promis, ils ont volontiers accepté de dresser le bilan de cette première édition et de nous la faire partager.

II. Bilan

Commençons avec quelques chiffres. Devoxx France 2012, c'est 149 conférences, présentées par 199 orateurs. L'hôtel Marriott aura accueilli 1250 visiteurs, dont une cinquantaine d'étudiants.

II-A. Quels sont vos ressentis sur cette première version : un succès, un échec ? Et pourquoi ?

Hugo : À chaud cette première édition ressemble à un succès puisqu'elle a rassemblé plus de 1200 personnes alors que nous avions tablé sur bien moins. Beaucoup de premiers retours positifs ont été donnés par les sponsors, les conférenciers et les auditeurs.

Beaucoup de monde dans la salle des keynotes
Beaucoup de monde dans la salle des keynotes

Antonio : Un succès ! Les sponsors nous ont suivis assez tôt (à partir de septembre). Les orateurs nous ont envoyé 470 propositions (call for paper). 1250 personnes nous ont fait confiance et sont venues à cette première édition.

Le jour « J », nous étions une quinzaine, habillés de rouge, à faire en sorte que l'événement se déroule sans accroc. Et il n'y en a pas eu de majeur. L'hôtel Marriott était agréable, les fournisseurs très professionnels, l'équipe vidéo impeccable…

Bref, un succès, et je ne m'appuie pas uniquement sur mon ressenti, mais sur les centaines de tweets et dizaines de billets de blog élogieux qui ont suivi après la conférence.

Nicolas : C'est un énorme succès que nous n'avions pas anticipé. Devoxx France répond à un vrai besoin et à une demande forte. La qualité du contenu a été aussi la clé de la réussite. Nous avons eu d'excellentes conférences. Le niveau était très élevé. Les sponsors ont suivi en proposant des stands et des animations de qualité.

Beaucoup de monde aussi dans les petites salles
Beaucoup de monde aussi dans les petites salles

II-B. N'avez-vous pas peur de la multiplicité des événements (Mix-IT, Jug Summer Camp) qui amèneront à un essoufflement des conférences de ce type ? Certaines sessions se répètent.

Hugo : C'est effectivement un risque. La phase de sélection doit prendre cela en compte en demandant du contenu original ou en s'appuyant sur des orateurs que nous n'avons pas l'habitude de voir. Je ne pense pas que l'on soit proche de l'essoufflement. Il y a encore quelques années, il n'y avait aucun user group et, aujourd'hui, il s'en crée régulièrement, car la communauté est en plein essor. Il y a encore un grand nombre d'informaticiens à aller chercher dans leur train-train quotidien pour leur redonner le goût de faire ce qu'ils font. Devoxx France aura justement permis de voir des têtes que nous n'avions jamais vues dans les JUG.

Antonio : Au début du Paris JUG, on est venu me voir pour que le Paris JUG anime des Dojos, des unconference et autres réunions agilistes. J'ai dit non ; le Paris JUG n'a pas vocation à tout faire. Nous avons une recette (des conférences mensuelles où les gens viennent, s'assoient, puis repartent) et nous ne voulons pas en changer. Il reste donc de la place pour faire autre chose. Il en est de même pour Devoxx France. Nous avons notre format, nos thèmes, et n'avons pas l'ambition de devenir le centre du monde. Pour prendre un exemple, MIX-IT fait énormément de présentations sur l'agilité. Ce n'est pas notre créneau. Nous avons eu quelques présentations qui abordaient timidement le sujet durant Devoxx France, mais nous ne comptons pas devenir une conférence sur l'agilité. Il est important que d'autres événements/mouvements/forces se fassent entendre, car en réalité, nous avons tous un but commun : porter la voix du développeur.

Notre industrie bouge à toute vitesse. Techniquement, le métier que je faisais il y a dix ans ne ressemble plus à mon quotidien. Nous innovons, des sujets disparaissent, d'autres apparaissent… Bref, tant qu'il y aura des leaders motivés, il y aura matière à faire des événements avec des présentateurs et du sang nouveau.

Nicolas : Pour Devoxx France nous sélectionnons sans regarder les autres conférences. L'essentiel est d'avoir un contenu de référence pour les développeurs.

II-C. On a croisé de nombreux étudiants dans le couloir. Les offres ont porté leurs fruits ?

Antonio : Ça, c'est un axe d'amélioration pour 2013. Nous n'avons eu qu'une cinquantaine d'étudiants alors que nous rêvions d'en voir deux cents… Nous étions occupés à remplir l'espace, à rentrer dans nos frais, etc. Lorsque l'horizon s'est dégagé, il ne restait plus qu'un mois avant l'événement. Pour 2013 nous nous y prendrons plus tôt.

II-D. Quelles ont été vos présentations préférées ?

Hugo : Personnellement c'est la keynote de Pierre Pezziardi. J'avais déjà aimé son livre « Lean Management : Mieux, plus vite, avec les mêmes personnes » et c'était dans la même veine : une belle emphase sur notre métier et la valeur qu'il crée quand on s'en donne le mal. Sinon j'ai pas mal apprécié un « tools in action » sur le déploiement continu. Maintenant j'attends de voir sur Parleys toutes celles que je voulais voir et que j'ai loupé : l'analyse des logs avec Hadoop, MongoDB, Web oriented architecture et CQRS.

Antonio : Aïe, mauvaise pioche, je n'en ai vu qu'une seule durant les trois jours. J'ai, bien entendu, assisté à toutes les keynotes. Celles de Pierre Pezziardi et de Patrick Chanezon m'ont beaucoup plu, à moi aussi. Elles parlent de notre métier de développeur et expliquent pourquoi nous devons en être fiers.

Nicolas : De mon côté j'ai beaucoup aimé Neal Ford, qui a montré le niveau des présentateurs américains. Ce gars est venu en voiture dans la nuit du mardi au mercredi, car son train avait été annulé. Ensuite je suis tombé dans la conférence d'Habib Guergachi. C'était un vrai show, avec un contenu très intéressant.

La grande salle
La grande salle

II-E. Quels ont été les points/moments forts/faibles ? Les fails ?

Hugo : Difficile comme question. Dans les moments forts, je dirais les keynotes dans une grande salle de neuf cent soixante personnes, la soirée « Meet and Greet », l'enregistrement live des Cast Codeurs à la fermeture.

Pour les points faibles, j'attends de voir le résultat des questionnaires envoyés pour les connaître…

Stands des partenaires
Stands des partenaires

Antonio : Pour moi, les moments forts ont été les choses imprévues. Lorsque tu organises une conférence, tu analyses tout, tu prévois tout (le meilleur et le pire)… et puis tu es surpris.

J'ai donc beaucoup aimé Programmatoo (faire développer des gamins)Des enfants à Devoxx France ?, l'ambiance autour de Code Story et le Hacker Garden où, pour des problèmes de salle trop petite, les développeurs ont envahi le hall et les tables. Idem pour les sponsors ; plus d'un nous a bluffés en amenant des robots, des drones, des baby-foots, des chefs cuisiniers, des bonbons… Ça faisait un peu Disney Land par endroit. J'adore mêler professionnalisme et fun. C'était ce que Devoxx France voulait être : pro et fun. Certains sponsors y ont grandement contribué.

La soirée « Meet et Greet » était aussi sympa. Nous avons ouvert la porte à cinq cents invités, ce qui nous a permis de revoir des anciens collègues ou de nouveaux visages.

Pour le « fail », je garde encore un goût amer d'avoir rejeté des bons speakers durant le « call for paper ». Mais bon, ça fait partie des règles du jeu.

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Combat Lego
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Combat de chars

Thierry : C'est vrai que Programmatoo et les Hackengarden, c'était vraiment top et ça change vraiment de ce qu'on peut voir dans une conférence classique. Je pensais que ça allait faire un bide, mais non, ça a cartonné.

Nicolas : On a eu des petits fails sur la logistique du jeudi soir, pour la partie alimentation. Nous n'avons pas eu de gros fails ; juste quelques petits soucis comme la climatisation ou le manque de bouteilles d'eau. Mais on est des débutants qui organisaient une conférence de cette ampleur pour la première fois. L'aide de Stephan Janssen a d'ailleurs été importante.

II-F. Vous avez diffusé un questionnaire de satisfaction assez intéressant. Quels en sont les premiers retours et conclusions ?

Hugo : En effet José a fait un gros boulot en épluchant les questionnaires. Il a reçu trois cents réponses, ce qui est en soi une véritable performance, vu la longueur du questionnaire.

Grosso modo les retours sont positifs, le contenu a été jugé très intéressant et 96 % des votants déclarent qu'ils seront de retour l'année prochaine.

II-G. Plusieurs membres nous ont indiqué qu'ils ont eu du mal à suivre les présentations en anglais…

Hugo : Effectivement c'était en anglais. Vu les stars présentes ça valait quand même le coup d'aller les écouter.

Thierry : Je suis d'accord. Pour autant, ça allait tout de même vite. Il faut l'avouer. Est-ce que ça vaudrait le coup d'avoir 85 % en français au lieu de 75 % ?

Hugo : Ce serait contradictoire avec l'objectif d'avoir un contenu original. Si Devoxx veut se démarquer, il lui faut des speakers qui n'ont pas l'habitude de venir en France. Ce qui implique des anglophones bien souvent.

Antonio : Eh bien disons que l'une des autres tâches de Devoxx France est d'améliorer le niveau d'anglais de son auditoire. LOL blague à part, nous avons des orateurs qui parlent un anglais technique, et c'est un anglais que nous connaissons puisque nous le lisons quotidiennement sur les blogs. Il faut affiner son oreille et ne pas avoir peur de discuter avec ces speakers qui, vous le verrez, sont abordables et forts sympathiques.

II-H. La moquette était un peu « spéciale »…

Antonio : Cela doit être le 20e billet de blog/article qui parle de la moquette. Comme quoi, le Marriott s'est entouré d'une bonne boite de communication, car cette moquette c'est leur marque : elle est sur toutes les photos, les gens en parlent, et en parleront dans dix ans. Les agences de pub devraient en prendre exemple.

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Moquette du Marriott et un petit robot danseur

Un photographe nous donne une autre vision : http://www.jeromegorin.com/marriott-hotel-photo-retsauration-40.html

On en parle aussi sur le blog de Developpez.com ici avec quelques photos montrant un centre de conférence métamorphosé.

III. Devoxx France 2013

III-A. Êtes-vous partant pour renouveler Devoxx France l'année prochaine ?

Antonio : Bien sûr. Nous devons maintenant analyser l'événement 2012, imaginer celui de 2013 (Le même ? Plus grand ? Dans un autre lieu ? Ce qui faut améliorer ? Etc.), mais je pense que nous allons rapidement annoncer les dates et le lieu de Devoxx France 2013. Nous aurons alors dix mois pour réitérer l'expérience.

III-B. Un Devoxx 2013 de quatre jours au lieu de trois ?

Antonio : Une fois de plus, ces décisions devront être prises démocratiquement par l'équipe. Pour ma part, je pense que nous ne sommes pas prêts, et que la France n'est pas prête (les sociétés ont du mal à laisser leurs employés s'absenter autant de jours).

III-C. Quels différences/changements prévoyez-vous déjà pour l'édition 2013 ?

Antonio : Moi je suis partisan de faire à l'identique, mais en mieux (améliorer les points qui sont améliorables). Mais une fois de plus, la démocratie l'emportera, on fera peut-être totalement différemment. Pour ma part, j'aimerais aussi rajouter une part d'entrepreneuriat (inviter des startups) et utiliser plus de petites salles pour animer des événements différents (je pense au succès de Programmatoo, Code Story ou Hacker Garden).

III-D. Une idée pour la soirée du jeudi pour l'année prochaine ? Vous allez refaire vin et fromage, ce qui était bien, ou vous avez d'autres idées ?

Antonio : Devoxx Belgique c'est bière/frites, notre marque sera vin/fromage LOL.

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Bonus

Thierry : Dans ce cas, vous pouvez faire des thèmes peut-être. Par exemple 2013 = vins et fromages de Bordeaux. 2014 = vins et fromages de montagne, 2015 = Alsace, etc. Et pourquoi pas carrément inviter des œnologues durant la soirée pour découvrir cette passion ?

Hugo : J'aime bien l'idée de la ripaille à la française. Mais il est encore un peu tôt pour savoir comment nous referons cette opération l'année prochaine.

IV. Organisation

IV-A. Prévoyez-vous des changements sur la sélection des présentations ?

Hugo : On doit débriefer, mais on va travailler là-dessus. On n'a pas encore statué, on jouera peut-être sur la durée du CFP, peut-être qu'on fera plus d'invitations directement à partir de la « wish list ». On n'en sait encore rien, mais cinq cents présentations à étudier sur le CFP ce fut laborieux, c'est tout ce qu'on peut en dire pour l'instant.

Antonio : Pour ma part, je préférerais qu'on donne une place plus importante aux speakers que nous voulons vraiment avoir (notre fameuse whishlist), puis ensuite ouvrir le call for paper, sur une durée plus courte, aux nouvelles présentations. À voir.

IV-B. Est-il simple de concilier, en parallèle, son temps d'indépendant avec l'organisation de la conférence ?

Hugo : Là j'ai envie de dire que c'est justement l'avantage d'être indépendant. On gère son temps comme on l'entend sur l'année. Je n'ai pas de chef à qui faire signer mes congés. Cette année a été un peu particulière (je parle pour moi), car ma participation a commencé tard et sans vraiment m'y être préparé. Ça a pris du temps alors que j'avais déjà beaucoup d'autres sujets en parallèle. Mais maintenant ça fait partie de mon calendrier (enfin si on décide de me garder hi hi hi) donc je ferai en sorte de prévoir le temps nécessaire pour la prochaine.

Antonio : Je pense que si tu retournes la question, tu auras la réponse. Un salarié n'aurait jamais eu le temps d'organiser un tel événement. Soit sa boite lui « offre » des jours et lui demande quelque chose en retour (tu es donc poings liés à une société) soit tu consommes tes cinq semaines de congés à faire Devoxx France (et là c'est ta femme et tes enfants qui vont faire la gueule). Il n'y a pas trente-six mille recettes pour faire un événement : soit tu es la société X et tu organises les « X Tech-Days » soit tu es indépendant, tu prends des risques, et des jours de « congé » à droite à gauche pour faire un événement indépendant.

IV-C. Ce n'est pas un peu frustrant d'organiser Devoxx et de ne pas pouvoir en profiter ?

Antonio : Oui et non. C'est vrai que je n'ai pas vu beaucoup de conférences (une seule en fait), mais je me rattraperai sur Parleys. Par contre, Devoxx France a concentré de la matière grise et a permis à des gens de se rencontrer. Ces gens qui se rencontrent aujourd'hui, ce sont les futurs développeurs/créateurs/dirigeants des sociétés/projets/frameworks de demain. C'est assez réjouissant de savoir que l'on a permis ces rencontres.

Hugo : Un peu, c'est vrai. Et pourtant j'en ai plus profité que Nicolas et Antonio. Maintenant Devoxx c'est aussi une belle aventure, c'est l'occasion de bosser entre indépendants ce qui casse justement une partie de la solitude des zindeps et puis je reverrai sur Parleys les trucs que j'ai loupés.

IV-D. Difficile d'allier Devoxx et vie de famille ?

Antonio : Moi j'ai toujours la même recette qu'il y a maintenant plus de vingt ans : je n'ai pas de télévision, j'ai donc plus de temps libre que la moyenne. Lorsque je suis à la maison (et j'y suis assez souvent), je ne fais que m'occuper des gens que j'aime. Bon, c'est vrai qu'une fois les gamines couchées, je me remets sur mon ordinateur LOL.

Thierry : Nos femmes (la mienne en tous cas) ne voient toujours pas cela d'un très bon œil lorsqu'on passe la moitié de la nuit à « jouer à des trucs d'ordinateur »…

Hugo : Dès qu'on s'implique dans une activité qui sort des horaires classiques 9-18 en semaine c'est toujours difficile. Mais c'est aussi difficile d'aller faire un foot le samedi après-midi par exemple. J'en profite pour un grand merci à ma femme et ma fille pour me laisser jouer.

IV-E. Ton implication dans l'événementiel ne va pas te détacher de tes activités liées à la spécification Java EE ?

Antonio : Oh que non, je dirais même plus, je commence à être un habitué du JCP, j'ai donc moins de retenue à faire porter ma voix (j'étais un peu plus timide au début de Java EE 6 ;o)). Et dans quelques semaines je vais même dévoiler un scoop : stay tuned…

V. Conclusions

V-A. De nombreux participants ont tweeté durant l'événement…

Antonio : On essaiera d'encourager cette pratique pour l'édition 2013. Nous imaginons mettre les Tweetwall au cœur de l'événement pour rendre Devoxx France d'autant plus interactif.

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Tweetwall (mur Twitter)

Thierry : J'ai cru voir passer des messages à propos d'un Tweetwall dans le hall carrément ?

Hugo : Possible. Disons qu'on aimerait améliorer la signalétique pour mieux s'y retrouver. Si on parvient à ajouter des écrans pour afficher le planning, pourquoi pas ajouter le Tweetwall en plus, ça aurait du sens.

V-B. De nombreux blog ont traité de Devoxx. Ça vous fait quoi ?

Hugo : C'est super, ça démontre encore une fois que l'événement a plu. Le risque c'était de faire une première édition, que ça ne plait pas et de ne pas en refaire. Je redis à tout ce beau monde, vivement l'année prochaine.

Antonio : Ça fait toujours plaisir. Cela nous permet de lire ce que les autres ont pensé de l'organisation ou de tel ou tel speaker. Et puis j'espère que tout ça augmentera notre ranking et lorsqu'on cherchera « conférence java France », notre ami Google vous dirigera vers notre site. Je suis toujours effaré de croiser des développeurs qui n'ont jamais entendu parler de JavaOne ou de Devoxx Belgique…

V-C. Pourquoi aller à Devoxx Monde quand on est déjà allé à l'édition française ?

Hugo : Je dirais que Devoxx monde est sans doute plus cosmopolite avec plus de stars anglophones. C'est encore plus de contenu avec cinq jours de conf.

Antonio : Pour améliorer son anglais ;o). Il ne faut pas se limiter à une conférence par an. Osez aller à JavaOne, QCon, Jazoon… ou Devoxx World en Belgique. C'est à deux heures de train et vous rencontrerez des stars internationales (nous en avons aussi à Devoxx France, mais en moindre mesure).

V-D. Ça vaudra le coup de revenir l'année prochaine ?

Hugo : Évidemment… Déjà que là dans un délai très serré ça a bien marché, j'espère bien que la prochaine suivra le même chemin.

V-E. Pour finir

Eh ben… Ça fait beaucoup de questions tout ça. On va laisser Antonio, Hugo et Nicolas retourner à la préparation du prochain JUG (et Devoxx) et on se donne rendez-vous pour la prochaine édition.

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Retrouvez mes autres articles/interviews sur Developpez.com à l'adresse https://thierry-leriche-dessirier.developpez.com/#page_articlesTutoriels

VI. Remerciements

L'équipe de Developpez.com se joint à moi pour remercier chaleureusement Antonio Goncalves, Hugo Lassiège et Nicolas Martignole pour leurs participations à cette interview.

Je tiens à remercier, en tant qu'auteur de cette interview, toutes les personnes qui m'ont aidé et soutenu. Je pense tout d'abord à mes collègues qui subissent mes questions au quotidien, mais aussi à mes contacts et amis du Web, dans le domaine de l'informatique ou non, qui m'ont fait part de leurs remarques et critiques. Bien entendu, je n'oublie pas l'équipe de Developpez.com qui m'a guidé dans la rédaction de cet article et m'a aidé à le corriger et le faire évoluer, principalement sur le forum.

Plus particulièrement j'adresse mes remerciements à, Antonio Goncalves, Hugo Lassiège (Hugo123), Nicolas Martignole, Mickael BARON (keulkeul) et Max.

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VII. Annexes

VII-A. Liens

Récapitulatif de Devoxx France 2012 sur le blog de Développez :
https://blog.developpez.com/recap/java/c3192/recapitulatif-java/evenements/devoxx-france-2012

Interview d'Antonio Goncalves à l'occasion de Devoxx France :
https://thierry-leriche-dessirier.developpez.com/articles/interview/antonio-goncalves-devoxx-france/

Interview d'Hugo Lassiège, du comité de sélection des présentations pour Devoxx France :
https://thierry-leriche-dessirier.developpez.com/articles/interview/hugo-lassiege-devoxx-france/

Interview de Nicolas Martignole, organisateur de Devoxx France :
https://thierry-leriche-dessirier.developpez.com/articles/interview/nicolas-martignole-devoxx-france/

VII-B. Liens personnels

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